dimanche 20 octobre 2013

L'histoire des squelettes de martyrs catholiques "oubliés" et fabuleusement parés !

St Coronatus qui a rejoint le couvent d'Heiligkreutztal

Paul Koudounaris n'est pas homme à éviter le macabre. Bien que cet historien d'art, auteur et photographe basé à Los Angeles prétende que sa fascination pour la mort n'est pas plus importante que celle de tout le monde, il a consacré sa carrière à enquêter et documenter des phénomènes comme les ossuaires d'église, les charniers et les hauts lieux de reliques. C'est pourquoi, lors de son voyage de recherche de 2008, quand un villageois allemand l'approcha et lui demanda quelque chose du style "Aimeriez-vous voir une vieille église délabrée de la forêt où l'on trouve un squelette couvert de bijoux qui tient dans sa main gauche une coupe de sang qu'il présente comme pour trinquer ?", la réponse de Koudounaris fut, "Oui, bien sûr".
À l'époque, Koudounaris travaillait sur un livre intitulé The Empire of Death (L'empire de la mort), et il voyageait à travers le monde pour photographier des ossuaires. Il atterrit dans ce village particulier près de la frontière tchèque pour se documenter sur une crypte remplie de squelettes, mais sa curiosité fut piquée par la promesse suspecte quoi qu’attirante du squelette orné de bijoux caché dans les arbres. "Cela me faisait penser à un conte des frères Grimm", se souvient-il. "Mais j'ai suivi les indications – pensant à moitié que ce gars était fou ou qu'il mentait – et c'est vrai, j'ai découvert dans les bois ce squelette aux bijoux".

L'église – plutôt une petite chapelle en réalité – était en ruine, mais il y subsistait encore des bancs et un autel, tout cela délabré par des années de négligence sous le régime communiste de l'Allemagne de l'est. Il trouva le squelette dans une aile latérale, l'apercevant derrière des planches qui avaient été clouées au-dessus d'un caisson. En forçant l'ouverture des panneaux pour mieux y voir, la chose le regardait avec de grands yeux de verre encastrés dans ses orbites béantes. Il se tenait droit, habillé d'une robe comme celle d'un roi, et il tenait une fiole de verre, qu'on pensait, Koudounaris l'apprit plus tard, contenir le propre sang du squelette. Il fut frappé par la sombre beauté du personnage muet, mais le décrivit finalement comme "une sorte de chose effarante exceptionnelle, une curiosité locale".

Mais la chose se reproduisit. Dans une autre église allemande qu'il visita plus tard, caché dans le coin d'une crypte, il trouva deux autres splendides squelettes. "C'est alors que j'ai réalisé qu'il y avait quelque chose de plus énorme et plus spectaculaire à découvrir", dit-il.


Koudounaris ne pouvait chasser de son esprit les personnages aux yeux scintillants et au rictus doré. Il démarra une recherche sur ces restes énigmatiques, tout en travaillant sur son livre. Les squelettes, apprit-il, étaient les "saints des catacombes", de saints objets autrefois révérés et considérés par les catholiques des 16ème et 17ème siècles comme des protecteurs du lieu et des personnifications de la gloire de l'au-delà. Certains d'entre eux restent cachés à l'abri dans certaines églises, alors que d'autres ont été éliminés avec le temps, disparus à jamais. Ce qu'ils étaient pendant leur vie est impossible à savoir. "C'est cette partie qui m'a plu dans ce projet", précise Koudounaris. "L'étrange énigme de l'identité de ces squelettes, qui avaient été ramenés au jour et glorifiés".

Pour créer St Déodat à Rheinau en Suisse, les nonnes ont façonné un visage en cire sur la partie supérieure de son crâne et ont façonné sa bouche en la bourrant de tissu enroulé



Sa quête d'ossements se transforma bientôt en projet de livre, Corps célestes : Trésors du culte et saints spectaculaires des catacombes, dans lequel il documente le voyage des ossements de martyrs depuis d'anciennes catacombes romaines jusqu'aux autels sanctifiés de lieux oubliés et de chambres secrètes. Bien que largement négligés par l'histoire, les squelettes, découvrit-il, avaient beaucoup à raconter.

Ressusciter les morts

dimanche 13 octobre 2013

Le calendrier est-il en rapport avec la nature ou alors une Invention humaine ?


On amis le temps en compartiments de différentes manières, certaines sensées et d'autres apparemment absurdes. De nombreuses délimitations de temps ont une signification astronomique qui semble sensée. L'interaction du soleil et de la Terre nous donne un cycle annuel, le rythme des lunaisons nous donne un cycle mensuel, les levers et couchers continus du soleil et de la lune nous donnent un cycle journalier et l'action de la lune sur les marées nous donne le cycle naturel d'un quart de journée. Toutes les autres délimitations de temps, sont cependant arbitraires et créées par l'homme. 
Calendrier Maya

Le rapide tic-tac des "secondes" n'apparaît nulle part dans la nature, sauf quand des gens prétendent qu'il ressemble au battement du cœur, mais c'est également arbitraire car le battement du cœur humain change constamment de rythme. 
La "minute", nommée d'après le mot Min, la lune ("moon" en anglais) est aussi un cycle inventé sans réel parallèle avec la nature. L'heure, nommée d'après Horus, le Jésus égyptien, qui divise les jours et nuits en 12 parties égales, est un mythe ancien, mais pas un cycle trouvé dans la nature. Le pire et le plus grand esclavage spirituel dans l'invention des cycles, reste cependant la "semaine".

dimanche 29 septembre 2013

29 Septembre, Fête de St-Michel, mais pour qui ?

Insigne du 9ème Régiment de Chasseurs Parachutistes *

* d'après la Statue de saint Michel archange (Le Mont-Saint-Michel (dessin de 1910).

Archange

L’archange saint Michel, (מי כמו אל étymologiquement EL « Dieu » (voir : Elohim) et MI, CHA « qui est semblable »), est un personnage de la Bible très populaire dans la religion chrétienne.
Saint Michel est appelé « l’archange » ou ange en chef dans la bible canonique. Il est aussi appelé  : Prince des Archanges, Archange du Premier Rayon, Défenseur de la Foi.
Il est le prince de tous les bons anges, le chef des forces du ciel, des armées célestes, le Champion du Bien.
C'est saint Michel qui pèsera les âmes lors du Jugement dernier et qui emmènera les âmes des élus au Paradis. On dit qu'il est psychostase et psychopompe.

Saint Michel dans l'Ancien Testament

Il apparaît de nombreuses fois dans la Bible. Dans l'Ancien Testament, il est vu quand Dieu s'adresse aux hommes et est envoyé, messager, porteur de la Nouvelle.
Bien que son nom ne soit pas cité explicitement, on reconnaît parfois que c'est lui qui retint la main d'Abraham qui s'apprêtait à immoler son fils Isaac, lui qui apparut à Josué à Jéricho et le fit vainqueur, lui qui aida David à combattre Goliath.[réf. nécessaire]
L'ange Gabriel apparut au voyant prophète Daniel (Dan 10,13-21) pour lui expliquer ses visions et lui révéla également qu'il était en train de combattre lorsqu'il entendit ce dernier demander de l'aide pour comprendre ses visions. Durant ce combat, Gabriel rencontra une forte opposition de la part du Roi des Perses et il fallut l'intervention de Mikaël (Michel) en personne pour que Gabriel puisse s'en sortir.
Dieu et gabriel révèlèrent en Daniel 12:1 à ce dernier une vision de la fin des temps ou l'Archange Mikaël se lèvera afin de relever les morts, certain pour une résurrection de vie (paradis) et d'autres pour une résurrection d'opprobre et de mort pour des temps indéfinis.

Saint Michel dans le Nouveau Testament

Il entre en conteste avec Lucifer (le Diable) dans l'épître de Jude (v. 9) au sujet du corps de Moise.
L'Apôtre Paul, dans sa lettre aux Thessaloniciens (1Th4:16) nous révèle que Jésus redescendra du ciel "au signal donné par la voix de l'archange". Dans les visions grandioses de saint Jean au livre de l'Apocalypse (Ap 12,7ss), il terrasse le dragon, qui est une représentation de Satan, et l'expulse du Paradis, en lui disant « Mi cha el », c'est-à-dire « Quis ut deus » en latin, « Qui est (semblable à) Dieu ? » (en référence à l'orgueil de Satan qui voulait monter au plus haut des montagnes et se montrer ainsi semblable au Très-Haut)[réf. nécessaire]1.
Pour les chrétiens de la plupart des Églises occidentales et orientales, l'archange saint Michel est donc l'un de ceux à invoquer pour obtenir une protection contre les Démons[réf. nécessaire].

L'ange Michel dans le Coran

Michael (Arabe: ميكال) est l'un des trois anges nommément cités dans le Coran, avec Gabriel et Malik. Il y apparaît une fois (S. II, 98):
"Qui est l’ennemi d’Allah, de ses Messagers, de ses Envoyés, de Djibrîl (Gabriel), de Mîkal (Michael) ? Oui, Allah est l’ennemi des effaceurs !"

Suite de l'article ICI

ET Saint-Michel est aussi le Patron, entre autres, des Parachutistes ...

lundi 9 septembre 2013

Quelle Religion admet le Suicide ?

Bûcher funéraire

Aucune des trois religions du Livre. Pour elles la vie humaine est sacrée et propriété de Dieu : c'est Lui qui la donne et puis la reprend !

Chez les bouddhistes pas de jugement moral. Mais leur premier précepte étant "je m'engage à ne pas détruire de forme de vie", le suicide est considéré comme un acte très grave !

En revanche les hindouistes ont longtemps considéré que les veuves qui s’immolaient sur le bûcher de leur mari révélaient ainsi qu'elles étaient des "sati", c'est à dire des divinités dont on célébrait le culte.
Cette pratique est officiellement interdite en Inde depuis ... 1829 !

jeudi 15 août 2013

Quel est le symbolisme de la Statue de la Liberté ?

Quelle Liberté ?

 Quelques mots sur le symbolisme de la Statue de la Liberté

La statue de la liberté est un cadeau de la France aux Etats Unis pour le centenaire de leur indépendance. Son concepteur, Frédéric Gustave Bartholdi, (né à Colmar en 1834) était Franc-maçon, tout comme Gustave Eiffel qui en a conçu l’ossature en fer de l’édifice. Edward Laboulaye fût à l’origine du concept de cette statue et de la levée de fonds pour la faire construire.

Elle tient la « Flamme de l’Illumination » maçonnique. Également appelée dès le XVIIIe siècle par les maçons illuminati « Flambeau de la Raison ». La Flamme représente le « Soleil » dans le ciel.
Le nom officiel de la Statue de la Liberté est, « La Liberté Eclairant le Monde ».


Le Symbole de la Flamme

Illuminati signifie « porter la lumière », une façon de le symboliser est par une flamme. Une flamme se tient en haut de la Statue de la Liberté, au-dessus de la tombe de JFK, et au-dessus du tunnel où la Princesse Diana fut tuée.

L’auteur best-seller Robert Bauval explique :
« La pierre angulaire de la Statue de la Liberté fut placée lors d’une cérémonie solonnelle de 1884 organisée par les loges maçonniques de New York.
La Statue de la Liberté, qui fut conçue par le sculpteur français Bartholdi et construit par l’ingénieur français Gustave Eiffel (tous deux célèbres franc-maçons), n’était pas à l’origine une « Statue de la Liberté, mais destinée au début par Bartholdi à l’ouverture du Canal de Suez en Egypte en 1867.

Bartholdi, comme de nombreux franc-maçons français de l’époque, était profondément imprégné des rituels « Égyptiens », et on dit souvent qu’il a conçu la statue originelle comme une effigie de la déesse Isis, et seulement ensuite convertie en une « Statue de la Liberté » pour le port de New York lorsqu’elle fut rejetée par le Canal de Suez.

La suite de cet excellent article ICI

mardi 9 juillet 2013

Evolution des concepts de l'Histoire des religions

Les concepts de l'histoire des religions : Polythéisme, monothéisme, hénothéisme, animisme, etc.

David Hume rédigea vers 1750 l’Histoire naturelle de la religion, texte qui est considéré comme l'un des tous premiers essais modernes d'histoire des religions[108]. Hume organise cette histoire autour des idées de polythéisme et de monothéisme, considérant que, dans l'histoire, la religion est passée progressivement du polythéisme au monothéisme. Cette idée d'une évolution religieuse de l'humanité du polythéisme vers le monothéisme devient un lieu commun de la pensée des religions à l'époque des Lumières.

Max Müller, (1823-1900)


À partir du XIXe siècle, moment auquel on tente de constituer l'histoire des religions en science, l'idée d'une évolution religieuse de l'humanité est relayée par celle d'évolutionnisme culturel qui, chez Max Müller, fait explicitement écho à la théorie de l'évolution des espèces de Darwin. Max Müller accordait aussi une importance extrême aux problèmes de classifications des religions. Cherchant a établir les principes et les méthodes de la science des religion, estimait qu'il s'agissait d'un lieu de vérification de la scientificité de l'étude des religion : « Toute science véritable repose sur la classification, et c'est seulement dans le cas où il nous serait impossible de classer les différents langages de la foi que nous aurions a reconnaître qu'une science de la religion est véritablement impossible[109]. »
Max Müller a envisagé une évolution religieuse de l'humanité différente de ce qu'avaient pensé les Lumières tout en reprenant les concepts de monothéisme et de polythéisme. Il considérait que l'humanité avait d'abord été dans une forme de monothéisme relatif en un temps où elle ne formulait pas clairement ses conceptions religieuses. Ce monothéisme initial se précise ensuite en diverses formes de religions dont celle du monothéisme absolu et celle du polythéisme. Pour décrire ces formes de religions plus évoluées, Müller a aussi introduit le concept de kathénothéisme, un intermédiaire entre le monothéisme et le polythéisme en ce qu'il est, pour Müller, la préférence pour un dieu sans exclure qu'il y en ait plusieurs. Dans le kathénothéisme ou hénothéisme (nom abrégé du même concept), ceux qui se rapportent à un dieu ne s'occupent que de lui et lui assignent tous les attributs de la divinité, mais le dieu auquel va la préférence du culte est susceptible de changer avec le temps. Müller a précisé ce concept à partir de certaines formes de religion en Inde.
Au-delà de sa formulation initiale par Müller, le concept d'hénothéisme a connue des fortunes diverses, parfois tenu pour un intermédiaire dans une échelle évolutive qui va du polythéisme vers le monothéisme, parfois tenu pour être la forme originelle de toute religion avant sa détermination en des monothéismes et des polythéismes. De ce fait, le terme n'a plus une signification bien précise, si ce n'est celles que lui donnent les auteurs qui l’emploient.

Edward Burnett Tylor, (1832-1917)

Contemporain de Müller, l'anthropologue britannique Edward Burnett Tylor a introduit le concept d'animisme pour désigner les religions des sociétés dites « primitives ». Ce concept a eu beaucoup de succès jusque dans les premières décennies du XXe siècle, devenant « l'un des termes de référence majeurs de l'histoire de l'ethnologie religieuse »[110]. Il est encore aujourd'hui utilisé dans le langage courant ou dans les statistiques, comme un mot fourre-tout désignant l'ensemble de ce qui, ne relevant pas des religions théistes s'appuyant sur des textes sacrés, est transmis par des traditions orales[111].
Le concept de chamanisme n'est guère plus précis que ceux d'animisme ou de religion primitive. Le terme a fait son entrée parmi ceux fréquemment utilisés en histoire des religions avec Mircea Eliade. Le chamanisme se rapporte en premier lieu à la religion traditionnelle des population de Sibérie et d'Asie centrale, mais, par extension, le terme est aussi employé pour désigner des religions en d'autres lieux et d'autres temps, c'est-à-dire des religions ailleurs dites animistes ou primitives. À ces expressions peuvent aujourd'hui être préférées celles de religions traditionnelles ou ethniques.

mardi 25 juin 2013

Peut-on imaginer une religion sans une conception de l’au-delà ?

Le Paradis selon Chagall

L’homme est la seule créature qui se sait mortelle. Depuis qu’il a découvert cela et qu’il s’est mis à inhumer ses morts, à l’aube de la civilisation, il n’a cessé de s’interroger sur le sens de son existence :

D’où vient-il, où va-t-il, pourquoi est-il sur terre ?
Et qu’adviendra-t-il de lui après sa mort ?

La religion est censée lui apporter des réponses à ces questions existentielles.
Voilà pourquoi une conception de l’au-delà est indispensable à tout système religieux.

Parfois, cet au-delà est tout près des vivants, autour d’eux ; c’est le cas des religions dites « animistes » ( du latin anima, souffle de vie, âme ) c’est-à-dire fondées sur la croyance en des esprits.

Parfois, comme dans les religions monothéistes, l’au-delà est un ailleurs absolu, régi par ses propres lois.

jeudi 20 juin 2013

Opération "RESURRECTION" du Pèlerin ; le Jeu des Grandes Questions "sérieusement drôles" pour découvrir les 7 principaux Courants religieux et spirituels de notre Monde !

Dieu que le temps passe vite !

Déjà une semaine que le projet pour relancer le Pelerino "nouveau" est en ligne sur la plate-forme française de "Love-money" (ou crowd funding) KissKissBankBank !
Et je n'ai encore pas communiqué par courriel ni sur les réseaux sociaux, allez, je me lance maintenant.

Vous êtes chaleureusement invités à venir le découvrir en cliquant sur le beau visuel ci-dessous.
Et si celui-ci ne vous plaît pas assez, il y aura certainement un autre projet qui retiendra votre attention et que vous aurez peut-être envie de soutenir ...

mercredi 12 juin 2013

Quelle pratique sexuelle fait référence à un personnage biblique ?

Le Purgatoire, Dante

L'Onanisme !

John Marten, un chirurgien anglais du XVIII ° siècle, a été le premier à utiliser ce terme pour désigner la masturbation.

Il faisait référence à Onan ( pas Conan le Barbare, hein ?) un personnage biblique qui fut puni de mort pour avoir refusé de féconder l'épouse de son frère défunt qu'il haïssait, préférant "laisser sa semence se perdre dans la terre" (Génèse 38, 9-10) ...

Quand la haine est plus forte que le plaisir ou le sens du devoir !

dimanche 2 juin 2013

Quelles funérailles sans enterrement ni incinération ?!

Funérailles tibétaines à ciel ouvert


Les funérailles à ciel ouvert se pratiquent encore, souvent, dans les montagnes du Tibet, aussi bien pour des raisons religieuses que pratiques. 
Le corps est généralement placé au sommet d'une montagne et découpé en morceaux répartis à divers endroits pour attirer les oiseaux de proie (vautours en général) qui tournent en cercles au-dessus.

La plupart des tibétains sont bouddhistes et croient à la réincarnation. Une fois que la personne meurt, son corps est considéré comme rien de plus qu'un réceptacle vide dont il faut se débarrasser. Comme le sol est souvent aussi dur que la roche et que le bois pour le feu est une ressource précieuse et rare, nourrir les créatures de la nature est un choix pragmatique.
Cela peut sembler grotesque, mais pour les bouddhistes c'est l'ultime geste de générosité d'un défunt que d'offrir son corps pour nourrir d'autres créatures vivantes.



A noter que les Pārsis, encore très présents en Inde, vénèrent le feu (parce que c'est le seul élément divin qui requiert le concours humain ; voir « zoroastrisme ») et ne pratiquent pas la crémation comme les hindous, pour ne pas le souiller. Les corps ne sont pas inhumés pour les mêmes raisons mais exposés dans les tours du silence ou dakhmā de façon à être décharnés par les vautours...





Avertissement : Certaines photos peuvent choquer les plus jeunes ou très sensibles .


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jeudi 30 mai 2013

L’au-delà est-il toujours un reflet du monde d’ici-bas ?

Le Purgatoire, dans "l'Enfer" de Dante

Cela dépend. Il l’est dans la mesure où l’organisation de l’au-delà correspond le plus souvent à l’organisation sociale et politique d’ici-bas : une hiérarchie plus ou moins rigoureuse, royaume ou empire, avec ses dignitaires, ses exécutants et ses simples sujets.

Mais l’au-delà n’est plus forcément un reflet du monde des vivants si on le considère du point de vue des comportements de ses habitants. Pour les religions monothéistes, qui conçoivent un au-delà nettement divisé en un paradis et un enfer, l’au-delà est conçu comme un lieu de rétribution pour les agissements des hommes de leur vivant, vertueux, ils iront au paradis, vicieux , ce sera en enfer.

Les polythéismes, en revanche, conçoivent un au-delà à l’image de leurs dieux : un au-delà moralement neutre...

lundi 27 mai 2013

Quel mouvement religieux préfère le lait cru ?

"Buggy" traditionnel sur une route des USA

Les Amish.

Soucieuse de vivre modestement et de suivre à la lettre le Nouveau Testament, cette communauté protestante des Etats-Unis refuse le "monde moderne" et utilise encore la traction animale.

Les Amish s'opposent aussi à la pasteurisation du lait et vantent les mérites traditionnels du lait cru, puissant antioxydant et plus riche en vitamines !

La consommation et la vente de lait cru étant interdites aux USA depuis 2008 (pauvres américains !) ils vendent leur production sous le manteau et ont créé un véritable marché parallèle...

Mais en France aussi il y a une communauté qui utilise encore la traction animale et consomme du lait cru, c'est la Communauté de l'Arche Lanza del Vasto.
J'ai eu le bonheur de partager pendant deux semaines (froides) en février leur vie simple, proche de la nature et si loin du "modernisme" auquel nous sommes tant habitués !

Lanza del Vasto

mercredi 22 mai 2013

Comment les religions changent notre façon de penser ...

How religions change their mind

The reflection of a Mormon Temple on a shiny floor
Once upon a time, animal sacrifice was an important part of Hindu life, Catholic priests weren't celibate and visual depictions of the Prophet Muhammad were part of Islamic art. And soon some churches in the UK may be marrying gay couples. How do religions manage to change their mind?

 "People often think religion is easy, in fact it requires a great deal of intellectual, spiritual and imaginative effort. It's a struggle that never ceases."

L'intégralité de cet article ICI sur le site de la BBC

vendredi 17 mai 2013

Pourquoi le porc est-il mal vu par certaines religions ?


Sale, vorace et prisonnier de ses instincts grossiers, le porc a mauvaise réputation dans les trois religions du Livre.

Dans le judaïsme et l'islam, il est strictement interdit à la consommation.
Médicaments et bonbons à la gélatine, qui en contiennent des résidus, sont donc proscrits. pour les plus rigoristes, il est interdit de les toucher, ainsi que de porter des sandales ou une ceinture en peau de porc, par exemple.
Pour expliquer cette prohibition, on évoque souvent des raisons sanitaires : l'animal pourrait être porteur de trichinose, maladie se transmettant à l'homme par la consommation de sa chair.

Mais pour les juifs religieux, rien ne sert d'interpréter. L'explication se trouve dans les textes : selon la Genèse, le régime de l'homme est exclusivement végétarien !
(Gn 1,29) Après le Déluge, le Créateur autorize Noé et ses descendants à manger de la viande, mais seulement celle d'herbivores ruminants au "sabot fourchu, fendu en deux ongles" (Dt 14,6). Le porc se trouve ainsi écarté, au même titre que les chameaux, les chevaux ou les lapins (et autres lièvres).

Dans l'islam aussi la consommation de chair de porc constitue un interdit alimentaire parmi d'autres, sans explication particulière. "Le porc n'est pourtant pas une question essentielle dans l'islam, précise Mohammed Hocine Benkheira, auteur de Islam et interdits alimentaires. Mais il a pris une grande importance pour les musulmans du fait que les chrétiens en consomment ! C'est presque devenu un interdit d'ordre politique...". Selon l'historien Michel Pastoureau, le rejet de cet animal est surtout à rechercher dans son cousinage biologique fort avec l'homme, car il partage 95% de son ADN avec nous. "manger du porc serait plus ou moins être cannibale" explique-t-il.

Dans les Évangiles, le porc symbolise aussi les pêcheurs. Mais le christianisme abolit toute notion d'aliments licites ou illicites : "Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur, mais ce qui SORT de sa bouche !" (Mt 15,11).
Voilà pourquoi il n'y a pas d'interdit alimentaire dans le christianisme.

Bon appétit ! (et ce quel que soit votre régime alimentaire ...)



mercredi 15 mai 2013

Quelle religion a horreur de la langouste ?



Le judaïsme !
Les fruits de mer sont strictement interdits par la cacherout, l'ensemble des lois qui régissent l'alimentation des juifs pratiquants. Seuls sont autorisés les poissons possédant des écailles.
La Torah n'invoque pas de raison à cet interdit, mais elle qualifie ces aliments d'impurs.
Guère étonnant, puisque langoustes, crabes, crevettes ou mollusques sont un peu "les éboueurs" des mers ! Ils se nourrissent de poissons morts et de débris, ce qui va à l'encontre d'un autre interdit : manger des animaux qui sont eux-mêmes carnivores.

Enfin, la loi juive enseigne qu'il ne faut pas être cruel envers un animal : difficile donc d'imaginer plonger un homard vivant ou une langouste dans un chaudron d'eau bouillante ...

Un fast-food kascher en Israël

jeudi 2 mai 2013

Musique sur le chemin de St-Jacques de Compostelle

Jacques le Majeur dans le Codex Calixtinus

  On désigne sous le nom de Liber Sancti Jacobi ou Livre de Saint Jacques, les textes réunis dans le manuscrit appelé Codex Calixtinus qui était conservé à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle jusqu'à ce qu'il y fût dérobé en juillet 2011. Il a été retrouvé un an après dans un garage à proximité de Saint-Jacques-de-Compostelle1. C'est une compilation d'un ensemble de textes antérieurs, liturgiques, historiques et hagiographiques dont les rédactions successives s'échelonnent sur deux ou trois siècles. On s’accorde à dater ce manuscrit d’environ 1140 (date du dernier miracle décrit). Il fut établi à la gloire de saint Jacques le Majeur pour servir à la promotion de Compostelle.
Il n'existe qu'une seule traduction intégrale en français de ce manuscrit. Elle a été établie par Bernard Gicquel, à l'initiative de la Fondation David Parou Saint-Jacques. Elle a été publiée en 2003 par les éditions Tallandier sous le titre La légende de Compostelle, le Livre de Jacques . La traduction est précédée d'une importante analyse critique (200 pages écrites par l'auteur) et suivie d'une Postface sur l'histoire de ce manuscrit écrite par Denise Péricard-Méa.

Histoire

C’est pour donner plus de crédit à leur ouvrage, que ses auteurs composent une lettre fictive, dite « apocryphe », soi-disant « signée » de Calixte II, alors qu’il est déjà mort, (né vers 1060 - élu pape en 1119 – mort en 1124) et la place en tête de ce recueil consacré à la gloire de saint Jacques. C’est pourquoi celui-ci est parfois désigné sous le nom de Codex Calixtinus.
Le premier exemplaire connu fut celui de Compostelle vers 1150. C’est l’un des deux exemplaires précieusement conservés aux archives de la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, l’autre dit de Ripoll, est conservé à Barcelone.
C'est l'Église de Rome qui, la première, accueillit avec empressement ce livre ; on le trouve écrit en effet dans bien des endroits : à savoir à Rome, dans les parages de Jérusalem, en France, en Italie, en Allemagne, en Frise et principalement à Cluny.
Le guide qui est le dernier Livre du Codex Calixtinus fut (publié) édité en latin pour la première fois dans sa totalité en 1882, par le père Fidel Fita, titulaire de l’Académie royale de Madrid, avec le concours de Julien Vinson, Professeur de langue orientale vivante. Il ne comportait pas le titre de guide qui n'existe pas dans le manuscrit. Ce titre n'a été donné qu'en 1938 lors de la traduction en français de ce dernier Livre par Jeanne Vielliard.
Bien qu'il n'en représente qu'un dixième environ, ce guide est souvent confondu avec l'ensemble de l'ouvrage qui n'a été traduit dans son intégralité qu'en 2003 par Bernard Gicquel. La légende de Compostelle, Le livre de saint Jacques, Paris, Tallandier, 2003, à l'initiative de la Fondation David Parou Saint-Jacques.
Le 7 juillet 2011, le manuscrit disparait de son emplacement2. Il est retrouvé un an plus tard, le 4 juillet 2012, dans un garage près de la ville, après l'arrestation d'un ancien employé de l'église et de trois autres personnes3.

Composition

Le Codex Calixtinus comprend cinq livres.
Il est composé de 225 folios recto-verso de 295 × 214 mm, mais on a rogné les feuillets trop grands lors de sa restauration en 1966, sur une colonne de 34 lignes par page (sauf exceptions) dont l’auteur principal est surnommé le Scriptor I (littéralement, Rédacteur 1). On avait arraché le livre IV en 1609 (par accident ou par vol ?) et il y fut réintégré pour l’occasion.
La Lettre du pape Calixte II qui ouvre le livre, occupe le recto et le verso des deux premiers folios. L’auteur, qui se dit être le pape Calixte II, raconte comment il collecta de nombreux témoignages au sujet des bienfaits de saint Jacques, « parcourant les terres et les provinces barbares pendant 14 ans ». Il explique aussi que le manuscrit résista à tous les périls possibles : incendies, noyades, etc.
La lettre est adressée « à la très sainte assemblée de la basilique de Cluny» et à « Diego, archevêque de Compostelle »

Pour lire l'article COMPLET, c'est ICI


L'Iran continue sa persécution contre la communauté bahaïe

Tombeau du BAB, Haïfa, Israël

 

La république islamique de l'Iran continue sa persécution inlassable contre la communauté bahaïe, seul groupe dont même les enfants sont l'objet de maltraitance planifiée par le ministère de l'éducation. Si les défis lancés à la communauté internationale par les autorités iraniennes prennent parfois l'allure de gesticulations sans conséquence, l'oppression dont est l'objet cette minorité religieuse non-violente, elle, s'aggrave depuis les événements de juin dernier et la répression féroce qui a suivi contre tous ceux qui aspirent à la liberté.

Aux destructions des cimetières des bahaïs, aux incendies de leurs habitations, à la destruction de leurs lieux saints et de leurs sanctuaires, aux privations d'emploi, à l'interdiction d'accès aux études supérieures, s'ajoutent de plus en plus souvent des arrestations en chaîne suivies ou non de libérations sous caution (des sommes toujours exorbitantes, comme pour tous les prisonniers de conscience en Iran). Signe que ce sont les croyances qui sont en cause, rien d'autre : quels que soient les chefs d'accusation, souvent graves, ils disparaissent si le bahaï accepte de signer un aveu de conversion au chiisme.

RÉDUIRE LES BAHAÏS "À L'ÉTAT DE SUBSISTANCE"
Le Parlement iranien a même voté un budget spécial pour la propagande anti-bahaïe.

LIRE L'ARTICLE COMPLET DU MONDE ICI 

samedi 20 avril 2013

Quelle est la signification des Alliances ?

Le célèbre anneau du "Seigneur des anneaux"

A l'origine, le mariage était une transaction, scellée par le paiement d'une pièce que le fiancé donnait à sa fiancée. Puis cette pièce a été remplacée par un anneau, qui dans l'antiquité romaine était un signe d'autorité.

Cercle parfait, celui-ci est devenu une métaphore de la fidélité. Chez les juifs et les catholiques, les alliances se portent à la main gauche, suivant en cela une tradition romaine selon l'annulaire gauche est directement relié au cœur par la veine de l'amour.

En revanche, en se fondant sur la tradition biblique qui affirme la supériorité du côté droit, les orthodoxes et les protestants lui préfèrent la main droite !

A l'heure du "mariage pour tous", à quel doigt de quelle main va donc se poser ce symbole de fidélité réciproque ?

mardi 16 avril 2013

Religions et Argent, qui a le droit de prêter ?


Aujourd'hui, à part l'islam, les monothéismes autorisent tous le prêt à intérêt, à condition que le taux pratiqué soit raisonnable et corresponde au risque réel pris par le prêteur. Il n'en a pas toujours été ainsi.

En réaction aux usages du monde antique, où un créancier pouvait réduire en esclavage les enfants  d'un débiteur à la mort de ce dernier, la Bible condamne l'usure. En Europe, l’Église catholique romaine l'interdit jusqu'à la fin du Moyen Âge.

C'est la réforme protestante, par la voix de Calvin, qui a contribué à faire entrer le prêt à intérêt dans les mœurs. En France il est légal depuis la Révolution.

Dans la tradition bouddhique, les moines n'ont pas le droit de manipuler de l'argent et ne sont pas concernés par les questions économiques, mais il n'y a aucune règle concernant les fidèles.

Et ailleurs ? Vos témoignages sur ce sujet sont les bienvenus ...


vendredi 12 avril 2013

Pourquoi un Jeu sur les religions ?

Pourquoi un Jeu "de société" sur les religions ?




- Que nous soyons croyants, agnostiques ou athées, nous avons tous pris l’habitude de vivre dans une société largement laïque. Ce n’est pas le cas ailleurs.

- Or nous voici tous confrontés à un phénomène nouveau : à la faveur de l’immigration de masse et de la mondialisation des communications, les villes d’Europe sont devenues le creuset des religions du monde.

- Cette rencontre n’est pas facile. Croyants, nous connaissons notre propre religion, très peu celle des autres ; non-croyants, nous appréhendons mal le fait religieux. Tous, nous avons tendance à ne voir dans la résurgence du religieux que ses aspects les plus révoltants.

- Aussi est-il urgent de comprendre ce phénomène, qui risque d’être la grande affaire du XXIe siècle, et pourquoi pas en y jouant !


dimanche 7 avril 2013

Un "bon thé" à la menthe, à la Mosquée de Strasbourg ?

A l’Office de Tourisme de Strasbourg, au cœur de la ville, la mosquée ne figure pas encore dans les circuits officiels. Cela ne saurait tarder, à en croire ses représentants. « La mairie communique et joue le jeu », affirme Fouad Douai. La ville de Strasbourg est en tout cas favorable à l’extension culturelle projetée par la Grande Mosquée, qui cherche encore des bailleurs pour se doter d’une bibliothèque, d’un auditorium, d’un salon de thé et d’un espace pour les enfants. « Cette extension culturelle correspond à notre vision, qui est celle d’un échange entre les musulmans et les autres communautés », précise Olivier Bitz.

Munie de cette extension culturelle, la mosquée pourrait se donner les moyens de devenir un élément incontournable du patrimoine strasbourgeois, à tout le moins de s’inscrire pleinement comme un espace d’échange convivial.

lundi 1 avril 2013

Dieu est-il compatible avec Internet ?


Dieu et l’ordinateur

Ce texte paru sur le site autrichien Futurezone.at s’intitule “Dieu et l’ordinateur” et relève du genre de la Glose, une forme de chronique compilant plusieurs idées en apparence sans référence et en multipliant les sous-entendus plus ou moins critiques à l’actualité. Elle permet souvent d’exprimer une réflexion subjective dans une culture qui se méfie beaucoup du journalisme d’opinion.

“Autrefois, le magistère moral du Vatican sur la technologie ne pouvait être remis en cause. Eugen Sänger, pionnier de la navigation spatiale, l’exprimait ainsi dans un livre: « En 1956, dans un communiqué officiel à destination des participants au congrès international d’aéronautique de Rome, le pape Pie XII a répondu à la question du sens de telles entreprises : “Le seigneur, qui a déposé dans le cœur des hommes le désir insatiable du Savoir, n’a pas l’intention de limiter la soif de conquête des humains ».”

En 2010, reprend Glaser, au sujet de la confession en ligne, l’archevêque de Cologne, Joachim Meisner répondait « c’est impossible, elle doit avoir lieu en face à face ». Mais au 21e siècle les choses vont vite, poursuit Glaser. Depuis, une application catholique du nom de “Confession” a reçu la bénédiction du Clergé américain.
Pour les fans d’Apple, la question de la Foi a d’abord été de l’ordre de l’ironie. On parlait de “Mac-évangélistes”. On parlait des Sermons sur la Montagne pour désigner les conférences de Steve Job et on parlait aussi de la vénération cultuelle des appareils de la marque. Mais le sujet est devenu progressivement plus sérieux. Aujourd’hui, beaucoup affichent une vraie croyance en Apple.

L'Apple store de New York par Trey Ratcliff
L’un des grands temples d’Apple, l’Apple Store de New York

Dans “Sans soleil”, le film de Chris Marker, le narrateur commente une exposition de trésors du musée du Vatican, qui sont exhibés derrière des vitres blindées dans un centre commercial à Tokyo. Ce narrateur soupçonne l’intérêt des visiteurs de relever de l’espionnage industriel et imagine que les Japonais préparent la sortie prochaine d’une version plus performante et bon marché du catholicisme. Cela a bien eu lieu, mais pas au Japon : à Cupertino, au quartier général d’Apple.

Lorsqu’on observe un humain assis à un écran d’ordinateur, une autre image surgit immédiatement – celle d’un individu se recueillant devant un autel domestique. Un ordinateur n’est pas un objet ordinaire, c’est un objet de culte au sens le plus dramatique du terme. La ferveur et la motivation fanatique parfois éprouvées par l’utilisateur ont une dimension profondément spirituelle. Dans aucune autre situation, on retrouve un tel dévouement inconditionnel, une extase aussi douloureuse, à part peut-être quand apparait la Vierge ou quand on fraude le fisc. Devant nous ou même au creux de nos mains, ces appareils électroniques sont autant de confessionnaux en puissance.
Ces dernières années, les églises traditionnelles, trop rigides et impuissantes, ont abandonné la piété au numérique.

En 1977, le graphiste Rob Janoff a créé le logo Apple tel que nous le connaissons aujourd’hui – les contours d’une pomme dans laquelle quelqu’un a croqué. Avec ce coup de dent, Janoff voulait simplement éviter que l’on prenne cette pomme pour une tomate. En anglais, cette bouchée de pomme manquante sous-entend un jeu de mots : mordre – to bite – se prononce exactement comme byte, un bit. Mais c’est la référence biblique qui a finalement pris le dessus : la pomme croquée symbolise le fruit interdit de l’arbre de la connaissance, dont l’aspect appétissant a permis au serpent de tenter Adam et Eve. La forme du serpent fait aussi partie du champ d’expérience du numérique – je pense ici aux longues files d’attente qui ondulent interminablement et pacifiquement devant les Apple-Store de cette planète, à chaque fois qu’une nouveauté est commercialisée.

Grâce à l’imagerie médicale, les recherches de l’expert américain en marketing, Martin Lindstrom, font apparaitre que lorsque des consommateurs voient des logos de marques, leur activité cérébrale est identique à celle des religieuses qui pensent à Dieu. C’est d’ailleurs l’une d’entre elles, la sœur Judith Zoebelein, qui est l’experte auprès du Pape sur les questions liées à Internet. C’est elle qui est à l’origine de l’installation du premier serveur dans les caves du Vatican, serveur qui porte le nom de l’archange messager Gabriel. Quant au pare-feu du Vatican, il porte celui de L’Ange-Gardien Michel et l’Intranet se prénomme Raphaël, comme l’archange qui œuvrait, lui aussi, dans le secret.”

Xavier de la Porte
Xavier de la Porte (@xporte), producteur de l’émission Place de la Toile sur France Culture, réalise chaque semaine une intéressante lecture d’un article de l’actualité dans le cadre de son émission.

Que fête t-on à Pâques un 1er avril ?

Il est rare que le Lundi de Pâques "tombe" un 1er Avril.
En plus des oeufs, des lapins ou des cloches, il y aura aussi des ... poissons !

Mais un petit rappel de ce que l'on fête à cette occasion peut être nécessaire, en  deux minutes de vidéo :


samedi 30 mars 2013

Notre-Dame et ses nouvelles cloches pour Pâques !

1163-2013

850 ans d'Histoire, d'Art et de Spiritualité au cœur de la cité seront célébrés au cours de cette année marquée par de nombreuses festivités, cérémonies et actions de grâces ainsi que par de grandes réalisations culturelles, dont certaines s'inscriront en droite ligne des bâtisseurs de cathédrales.

Parmi les projets d'envergure, une nouvelle sonnerie dans les tours de la cathédrale composée de huit cloches et d'un nouveau bourdon.

De 1 tonne à plus de 4 tonnes et demi !

Il va falloir les faire "s'envoler" maintenant pour les installer dans les tours ...