samedi 20 avril 2013

Quelle est la signification des Alliances ?

Le célèbre anneau du "Seigneur des anneaux"

A l'origine, le mariage était une transaction, scellée par le paiement d'une pièce que le fiancé donnait à sa fiancée. Puis cette pièce a été remplacée par un anneau, qui dans l'antiquité romaine était un signe d'autorité.

Cercle parfait, celui-ci est devenu une métaphore de la fidélité. Chez les juifs et les catholiques, les alliances se portent à la main gauche, suivant en cela une tradition romaine selon l'annulaire gauche est directement relié au cœur par la veine de l'amour.

En revanche, en se fondant sur la tradition biblique qui affirme la supériorité du côté droit, les orthodoxes et les protestants lui préfèrent la main droite !

A l'heure du "mariage pour tous", à quel doigt de quelle main va donc se poser ce symbole de fidélité réciproque ?

mardi 16 avril 2013

Religions et Argent, qui a le droit de prêter ?


Aujourd'hui, à part l'islam, les monothéismes autorisent tous le prêt à intérêt, à condition que le taux pratiqué soit raisonnable et corresponde au risque réel pris par le prêteur. Il n'en a pas toujours été ainsi.

En réaction aux usages du monde antique, où un créancier pouvait réduire en esclavage les enfants  d'un débiteur à la mort de ce dernier, la Bible condamne l'usure. En Europe, l’Église catholique romaine l'interdit jusqu'à la fin du Moyen Âge.

C'est la réforme protestante, par la voix de Calvin, qui a contribué à faire entrer le prêt à intérêt dans les mœurs. En France il est légal depuis la Révolution.

Dans la tradition bouddhique, les moines n'ont pas le droit de manipuler de l'argent et ne sont pas concernés par les questions économiques, mais il n'y a aucune règle concernant les fidèles.

Et ailleurs ? Vos témoignages sur ce sujet sont les bienvenus ...


vendredi 12 avril 2013

Pourquoi un Jeu sur les religions ?

Pourquoi un Jeu "de société" sur les religions ?




- Que nous soyons croyants, agnostiques ou athées, nous avons tous pris l’habitude de vivre dans une société largement laïque. Ce n’est pas le cas ailleurs.

- Or nous voici tous confrontés à un phénomène nouveau : à la faveur de l’immigration de masse et de la mondialisation des communications, les villes d’Europe sont devenues le creuset des religions du monde.

- Cette rencontre n’est pas facile. Croyants, nous connaissons notre propre religion, très peu celle des autres ; non-croyants, nous appréhendons mal le fait religieux. Tous, nous avons tendance à ne voir dans la résurgence du religieux que ses aspects les plus révoltants.

- Aussi est-il urgent de comprendre ce phénomène, qui risque d’être la grande affaire du XXIe siècle, et pourquoi pas en y jouant !


dimanche 7 avril 2013

Un "bon thé" à la menthe, à la Mosquée de Strasbourg ?

A l’Office de Tourisme de Strasbourg, au cœur de la ville, la mosquée ne figure pas encore dans les circuits officiels. Cela ne saurait tarder, à en croire ses représentants. « La mairie communique et joue le jeu », affirme Fouad Douai. La ville de Strasbourg est en tout cas favorable à l’extension culturelle projetée par la Grande Mosquée, qui cherche encore des bailleurs pour se doter d’une bibliothèque, d’un auditorium, d’un salon de thé et d’un espace pour les enfants. « Cette extension culturelle correspond à notre vision, qui est celle d’un échange entre les musulmans et les autres communautés », précise Olivier Bitz.

Munie de cette extension culturelle, la mosquée pourrait se donner les moyens de devenir un élément incontournable du patrimoine strasbourgeois, à tout le moins de s’inscrire pleinement comme un espace d’échange convivial.

lundi 1 avril 2013

Dieu est-il compatible avec Internet ?


Dieu et l’ordinateur

Ce texte paru sur le site autrichien Futurezone.at s’intitule “Dieu et l’ordinateur” et relève du genre de la Glose, une forme de chronique compilant plusieurs idées en apparence sans référence et en multipliant les sous-entendus plus ou moins critiques à l’actualité. Elle permet souvent d’exprimer une réflexion subjective dans une culture qui se méfie beaucoup du journalisme d’opinion.

“Autrefois, le magistère moral du Vatican sur la technologie ne pouvait être remis en cause. Eugen Sänger, pionnier de la navigation spatiale, l’exprimait ainsi dans un livre: « En 1956, dans un communiqué officiel à destination des participants au congrès international d’aéronautique de Rome, le pape Pie XII a répondu à la question du sens de telles entreprises : “Le seigneur, qui a déposé dans le cœur des hommes le désir insatiable du Savoir, n’a pas l’intention de limiter la soif de conquête des humains ».”

En 2010, reprend Glaser, au sujet de la confession en ligne, l’archevêque de Cologne, Joachim Meisner répondait « c’est impossible, elle doit avoir lieu en face à face ». Mais au 21e siècle les choses vont vite, poursuit Glaser. Depuis, une application catholique du nom de “Confession” a reçu la bénédiction du Clergé américain.
Pour les fans d’Apple, la question de la Foi a d’abord été de l’ordre de l’ironie. On parlait de “Mac-évangélistes”. On parlait des Sermons sur la Montagne pour désigner les conférences de Steve Job et on parlait aussi de la vénération cultuelle des appareils de la marque. Mais le sujet est devenu progressivement plus sérieux. Aujourd’hui, beaucoup affichent une vraie croyance en Apple.

L'Apple store de New York par Trey Ratcliff
L’un des grands temples d’Apple, l’Apple Store de New York

Dans “Sans soleil”, le film de Chris Marker, le narrateur commente une exposition de trésors du musée du Vatican, qui sont exhibés derrière des vitres blindées dans un centre commercial à Tokyo. Ce narrateur soupçonne l’intérêt des visiteurs de relever de l’espionnage industriel et imagine que les Japonais préparent la sortie prochaine d’une version plus performante et bon marché du catholicisme. Cela a bien eu lieu, mais pas au Japon : à Cupertino, au quartier général d’Apple.

Lorsqu’on observe un humain assis à un écran d’ordinateur, une autre image surgit immédiatement – celle d’un individu se recueillant devant un autel domestique. Un ordinateur n’est pas un objet ordinaire, c’est un objet de culte au sens le plus dramatique du terme. La ferveur et la motivation fanatique parfois éprouvées par l’utilisateur ont une dimension profondément spirituelle. Dans aucune autre situation, on retrouve un tel dévouement inconditionnel, une extase aussi douloureuse, à part peut-être quand apparait la Vierge ou quand on fraude le fisc. Devant nous ou même au creux de nos mains, ces appareils électroniques sont autant de confessionnaux en puissance.
Ces dernières années, les églises traditionnelles, trop rigides et impuissantes, ont abandonné la piété au numérique.

En 1977, le graphiste Rob Janoff a créé le logo Apple tel que nous le connaissons aujourd’hui – les contours d’une pomme dans laquelle quelqu’un a croqué. Avec ce coup de dent, Janoff voulait simplement éviter que l’on prenne cette pomme pour une tomate. En anglais, cette bouchée de pomme manquante sous-entend un jeu de mots : mordre – to bite – se prononce exactement comme byte, un bit. Mais c’est la référence biblique qui a finalement pris le dessus : la pomme croquée symbolise le fruit interdit de l’arbre de la connaissance, dont l’aspect appétissant a permis au serpent de tenter Adam et Eve. La forme du serpent fait aussi partie du champ d’expérience du numérique – je pense ici aux longues files d’attente qui ondulent interminablement et pacifiquement devant les Apple-Store de cette planète, à chaque fois qu’une nouveauté est commercialisée.

Grâce à l’imagerie médicale, les recherches de l’expert américain en marketing, Martin Lindstrom, font apparaitre que lorsque des consommateurs voient des logos de marques, leur activité cérébrale est identique à celle des religieuses qui pensent à Dieu. C’est d’ailleurs l’une d’entre elles, la sœur Judith Zoebelein, qui est l’experte auprès du Pape sur les questions liées à Internet. C’est elle qui est à l’origine de l’installation du premier serveur dans les caves du Vatican, serveur qui porte le nom de l’archange messager Gabriel. Quant au pare-feu du Vatican, il porte celui de L’Ange-Gardien Michel et l’Intranet se prénomme Raphaël, comme l’archange qui œuvrait, lui aussi, dans le secret.”

Xavier de la Porte
Xavier de la Porte (@xporte), producteur de l’émission Place de la Toile sur France Culture, réalise chaque semaine une intéressante lecture d’un article de l’actualité dans le cadre de son émission.

Que fête t-on à Pâques un 1er avril ?

Il est rare que le Lundi de Pâques "tombe" un 1er Avril.
En plus des oeufs, des lapins ou des cloches, il y aura aussi des ... poissons !

Mais un petit rappel de ce que l'on fête à cette occasion peut être nécessaire, en  deux minutes de vidéo :