jeudi 2 mai 2013

Musique sur le chemin de St-Jacques de Compostelle

Jacques le Majeur dans le Codex Calixtinus

  On désigne sous le nom de Liber Sancti Jacobi ou Livre de Saint Jacques, les textes réunis dans le manuscrit appelé Codex Calixtinus qui était conservé à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle jusqu'à ce qu'il y fût dérobé en juillet 2011. Il a été retrouvé un an après dans un garage à proximité de Saint-Jacques-de-Compostelle1. C'est une compilation d'un ensemble de textes antérieurs, liturgiques, historiques et hagiographiques dont les rédactions successives s'échelonnent sur deux ou trois siècles. On s’accorde à dater ce manuscrit d’environ 1140 (date du dernier miracle décrit). Il fut établi à la gloire de saint Jacques le Majeur pour servir à la promotion de Compostelle.
Il n'existe qu'une seule traduction intégrale en français de ce manuscrit. Elle a été établie par Bernard Gicquel, à l'initiative de la Fondation David Parou Saint-Jacques. Elle a été publiée en 2003 par les éditions Tallandier sous le titre La légende de Compostelle, le Livre de Jacques . La traduction est précédée d'une importante analyse critique (200 pages écrites par l'auteur) et suivie d'une Postface sur l'histoire de ce manuscrit écrite par Denise Péricard-Méa.

Histoire

C’est pour donner plus de crédit à leur ouvrage, que ses auteurs composent une lettre fictive, dite « apocryphe », soi-disant « signée » de Calixte II, alors qu’il est déjà mort, (né vers 1060 - élu pape en 1119 – mort en 1124) et la place en tête de ce recueil consacré à la gloire de saint Jacques. C’est pourquoi celui-ci est parfois désigné sous le nom de Codex Calixtinus.
Le premier exemplaire connu fut celui de Compostelle vers 1150. C’est l’un des deux exemplaires précieusement conservés aux archives de la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, l’autre dit de Ripoll, est conservé à Barcelone.
C'est l'Église de Rome qui, la première, accueillit avec empressement ce livre ; on le trouve écrit en effet dans bien des endroits : à savoir à Rome, dans les parages de Jérusalem, en France, en Italie, en Allemagne, en Frise et principalement à Cluny.
Le guide qui est le dernier Livre du Codex Calixtinus fut (publié) édité en latin pour la première fois dans sa totalité en 1882, par le père Fidel Fita, titulaire de l’Académie royale de Madrid, avec le concours de Julien Vinson, Professeur de langue orientale vivante. Il ne comportait pas le titre de guide qui n'existe pas dans le manuscrit. Ce titre n'a été donné qu'en 1938 lors de la traduction en français de ce dernier Livre par Jeanne Vielliard.
Bien qu'il n'en représente qu'un dixième environ, ce guide est souvent confondu avec l'ensemble de l'ouvrage qui n'a été traduit dans son intégralité qu'en 2003 par Bernard Gicquel. La légende de Compostelle, Le livre de saint Jacques, Paris, Tallandier, 2003, à l'initiative de la Fondation David Parou Saint-Jacques.
Le 7 juillet 2011, le manuscrit disparait de son emplacement2. Il est retrouvé un an plus tard, le 4 juillet 2012, dans un garage près de la ville, après l'arrestation d'un ancien employé de l'église et de trois autres personnes3.

Composition

Le Codex Calixtinus comprend cinq livres.
Il est composé de 225 folios recto-verso de 295 × 214 mm, mais on a rogné les feuillets trop grands lors de sa restauration en 1966, sur une colonne de 34 lignes par page (sauf exceptions) dont l’auteur principal est surnommé le Scriptor I (littéralement, Rédacteur 1). On avait arraché le livre IV en 1609 (par accident ou par vol ?) et il y fut réintégré pour l’occasion.
La Lettre du pape Calixte II qui ouvre le livre, occupe le recto et le verso des deux premiers folios. L’auteur, qui se dit être le pape Calixte II, raconte comment il collecta de nombreux témoignages au sujet des bienfaits de saint Jacques, « parcourant les terres et les provinces barbares pendant 14 ans ». Il explique aussi que le manuscrit résista à tous les périls possibles : incendies, noyades, etc.
La lettre est adressée « à la très sainte assemblée de la basilique de Cluny» et à « Diego, archevêque de Compostelle »

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